Beyrouth, ville qui vibre et qui ne dort jamais. Elle est en perpétuelle reconstruction et se tourne résolument vers l'avenir. Les buildings fleurissent parmi les nombreuses mosquées, églises et les vieux bâtiments criblés de tirs de mortiers, souvenirs des anciens conflits. On ne s'est pas spécialement senti dépaysé, pour nous Beyrouth a un petit air de ville espagnole avec les militaires en plus.
Après un bon petit déjeuner typique, nous nous lançons à la découverte de la ville (sans plan, car impossible d'en trouver un) en déambulant le long de la mer sur la corniche d'Ain El Mreissé, direction la fameuse grotte aux pigeons (bizarre pas de pigeons à l'horizon ... c'est peut être nous !). Retour au centre ville en flânant dans les rues nous constatons qu'il y a de nombreux check point militaire à chaque coin de rue (rassurant ou inquiétant, que va t'il se passer... mais un peu inquiétant tout de même cette grosse artillerie) accompagnés de concerts de klaxons (une autre spécialité du pays, sans oublier la conduite qui accompagne).
Par hasard nous tombons sur l'office du tourisme, où nous pensions glaner quelques informations. L’hôtesse ravie de parler en français, nous explique la journée type beyrouthine : " manger, faire du shopping et la fiesta". Beyrouth, c'est un mélange d'orient et d'occident dans la mode et la cuisine, et surtout un lieu de fêtes". Les femmes sont très rarement voilées à la capital. De vrais fashion victimes et accros du shopping. Dans les rues, les boutiques de luxes se bousculent avec les restos et les bars branchés, donc pas pour notre budget. Nous n'avions jamais vu autant de voitures de luxes au m2 . Un moment nous voyons un panneau indiquant "souk", nous pensions trouver un endroit traditionnel. Et non c'était un souk moderne, un centre commercial.
En s'éloignant un peu du centre ville, nous trouvons tout de même des petits restos libanais abordables, où on savoure avec délice les spécialités culinaires du pays. D’ailleurs dans l'un d'eux, le cuistot avec un air ronchon, nous dit sur un ton autoritaire que nous ne faisions pas le bon choix et qu'il fallait lui faire confiance. Évidemment nous obtempérons en faisant un signe de tête. Ce fut un moment convivial, magique et surtout un émerveillement pour nos papilles. La communication n'est pas toujours évidente... mais on se débrouille !
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