L'ILE DE JEJU-DO / LE MONT HALLASAN / LE CRATERE ILCHULBONG / LE JEJU LOVELAND

        

Nous atterrissons à Jeju-si avec 1H30 de retard, le vol fut  très mouvementé,  le pilote a failli faire demi-tour. Nous dégotons un motel sympa, et pour la première fois de notre voyage, nous cédons à la facilité : manger dans un Mac Crado. Aux aurores, nous partons pour Seongsan, rencontrer les Haenyeo. Ce sont des grand-mères ridées qui enfilent combinaisons, masques de plongée, palmes ... Elles n'utilisent pas de bouteilles d'oxygène et peuvent retenir leur respiration pendant 2 minutes et atteindre une profondeur de 20 m. Avec des couteaux et harpons elles collectent coquillages et crustacés. Malheureusement, elles sont sans doute la dernière génération à pratiquer cette activité de cette manière,
mais nous n'avons pas eu le privilège de les rencontrer. Puis, nous profitons quand même du déplacement pour gravir le volcan éteint Ilchulbong et faire connaissance avec les Dol hareubang (statues emblématiques de l'île). Le sommet (182 m), en forme de coupole, ne contient pas de lac en raison de la porosité de la roche volcanique. La vue sur le cratère boisé, entouré de rochers déchiquetés est assez décevante. Mais, nous aurions souhaité survoler en hélicoptère les versants de la montagne plongeant à pic dans les flots, et surtout apercevoir les paysages correspondants aux photos publicitaires très alléchantes.

         

             

Le lendemain, nous devions faire une randonnée jusqu'au cratère du Mont Hallasan (1950 m), la plus haute montagne de la Corée du Sud. Mais ce jour là, la météo est très capricieuse, la tempête est au RDV. Nous repoussons donc notre ascension au jour suivant. Cette fois-ci, c'est bon, le beau temps pointe le bout de son nez, c'est parti mon kiki … Nous débutons ce trek par le sentier de Seongpanak, avec des centaines de coréens très excités. Durant l'ascension très graduelle, plusieurs groupes font des petites pauses dans les forêts de feuillus. Une fois sur deux, nous sommes conviés à manger une saucisse, ou un kimchi, ou un bonbon et à chaque fois on nous propose un verre de soju. Quelle hospitalité !!! A la moitié de l'ascension, le sentier qui serpente entre des sapins nains, est enneigé ou verglacé, et encore une fois nous sommes les seuls à n'avoir pas de crampons. La progression est plus lente, et un vent glacial fait son apparition. Un voile brumeux, nous empêche d'admirer les vues spectaculaires sur les quatre écosystèmes de l'île. Arrivés au sommet, de violentes rafales de vents écourtent notre pause face au cratère recouvert de neige. Nous ne nous y attardons donc pas, et rebroussons chemin, car la piste du Gwaneum-sa est fermée aujourd'hui. La descente est un peu scabreuse par moment, la prudence est de rigueur. Nous bouclons cette randonnée en 7H00. Pour fêter cela, nous nous offrons un resto avec dégustation des spécialités de la mer. A notre grande surprise, nous devons choisir notre poisson dans un aquarium. Une quinzaine d'espèces sont présentes, nous en choisissons un au hasard. Ce fut un véritable délice …

       

       

       

       

Nous n'allions pas quitter l'île avant de visiter le Jeju Loveland, encore un parc à thème érotique. Décidément les coréens nous surprennent. Celui-ci présente des sculptures plus élaborées, plus suggestives. Les étudiants en art de Séoul ont réalisé 140 sculptures exposées sur le site. Des galeries d'art, des boutiques de jouets et de souvenirs pour adultes et de nombreux clins d’œil sont dissimulés dans le parc. Il y a des animations manuelles, ils ont même poussé le vice à mettre une voiture sur vérin, pour simuler un couple en pleine action. Une excellente ambiance y règne, souvent les gens commencent par le musée d'art de Jeju avoisinant, y ressortent les traits tirés et viennent se détendre chez la voisine à la cuisse légère. Un petit résumé des 2 parcs érotiques en vidéo sur une célèbre musique de Pierre Perret ci-dessous ou ici.