Nous atterrissons à Jeju-si avec 1H30
de retard, le vol fut très mouvementé, le pilote a failli
faire demi-tour. Nous dégotons un motel sympa, et pour la première
fois de notre voyage, nous cédons à la facilité : manger dans
un Mac Crado. Aux aurores, nous partons pour Seongsan, rencontrer
les Haenyeo. Ce sont des grand-mères ridées qui enfilent combinaisons, masques de plongée, palmes ... Elles n'utilisent pas
de bouteilles d'oxygène et peuvent retenir leur respiration pendant
2 minutes et atteindre une profondeur de 20 m. Avec des couteaux et
harpons elles collectent coquillages et crustacés. Malheureusement, elles sont sans doute la dernière génération à pratiquer cette
activité de cette manière,
"Rester, c'est exister : mais voyager, c'est vivre." Gustave Nadaud
lundi 28 mai 2012
mercredi 23 mai 2012
GYEONGJU : PARC DES TUMULI / CHEOMSEONGDAE / SEOKGURAM / YANGDONG
Après cette étonnante découverte,
nous filons vers notre prochaine étape : Gyeongju. Cette fois
ci, pas de bus express. Celui-ci s'arrête toutes les 10 minutes.
Nous mettrons 6H00 pour y arriver. A la sortie du bus, comme à
l’accoutumée, un coréen, un peu rustre, nous guide jusqu'à notre
guest house. Vraiment incroyable ce peuple !
Nous déposons nos
affaires, et demandons conseil pour réserver notre vol aller/retour
pour l'île de Jeju-do. Le gérant nous indique la compagnie la moins
onéreuse. Mais le site en anglais ne fonctionne pas. Pas de
problème, il nous propose
vendredi 18 mai 2012
SOKCHO ET LE PARC SEORAKSAN / SAMCHEOK ET LE PARC HAESINDANG
Nous quittons Séoul à contre cœur,
mais l'aventure continue. Nous sommes une nouvelle fois très bien
accueillis dans la guest house que nous avons choisie à Sokcho. Le
gérant nous conseille un restaurant self service bon marché sur le
port. En cherchant notre adresse, nous demandons conseil aux
passants. Et c'est le gérant d'un autre resto qui nous indique le
chemin en nous accompagnant quasiment devant l'entrée. Ce n'est pas en
France que l'on verrait cette scène ! L’accueil dans le buibui est plutôt
froid, car nous arrivons un peu tôt, en plein milieu de leur série
préférée. On nous indique le self, et débrouillez-vous. Situation embarrassante, quel plat choisir et quel sera le prix ? Une personne âgée nous prépare le barbecue
traditionnel, et nous recommande de ne pas percer le papier
aluminium. Au fil des minutes l'atmosphère se détend, elle s'occupe
du barbecue et nous fait goûter à tout dans des proportions
gargantuesques. Elle nous fait boire du soju, nous ne pouvons
refuser. Elle nous mime, qu'elle souhaite que l'on soit
rassasiés avant de quitter le restaurant. Un autre groupe de français se joint à nous, et la
soirée s'emballe. La dame qui a tout de même plus de 70 ans nous
chante même « il était un petit navire » … Une soirée
inoubliable !!! Et à notre grande surprise, l'addition était presque
cadeau.
dimanche 13 mai 2012
SEOUL : VILLAGE HANOK DE BUKCHON / TREK BUKHANSAN / PALACE DE CHANGDEOKGUNG ...
Moment de panique, au moment de
franchir la douane chinoise, nous nous rendons compte que nous avons
dépassé d'une journée, la validité de notre visa. En cause,
l'année bissextile. Nous avions oublié que février avait 29 jours.
Nous présentons notre passeport, le douanier nous le fait remarquer
… nous avons juste le droit à une petite remontrance … ouf !!!
Nous atterrissons à Séoul, et c'est une tout autre ambiance qui
nous attend. Nous avions décidé de découvrir ce pays, car nous
avions trouvé sympathiques les coréens rencontrés durant notre
voyage, et raffolé de leur cuisine. Après recherche d'infos, nous
constatons avec surprise qu'ils possèdent une kyrielle de parcs
adaptés à la randonnée. Allez, c'est parti pour l'exploration du
pays du matin calme. Première minute dans le métro, un passant
vient spontanément nous aider à trouver notre direction. Enora a
un souci au portique avec sa carte magnétique, en quelques secondes
un agent la délivre avec un grand sourire. Nous cherchons notre
guest house, et hop, un badaud vient à notre rescousse. En arrivant
chez notre hôte, on nous propose de goûter des crêpes maison. Quel
accueil en seulement une heure !!! Après cette dégustation,
nous déposons nos sacs en dortoir, et allons directement prendre nos
repaires dans la métropole et dévorer les spécialités coréennes.
A peine arrivés, et on s'y sent déjà à merveille.
Séoul dégage une incroyable énergie. La ville connaît
dimanche 6 mai 2012
LA GRANDE MURAILLE DE CHINE : MUTIANYU
Selon un adage célèbre, « celui
qui n'a jamais gravi la grande muraille n'est pas un homme
véritable ».
C'est la visite incontournable du pays.
Elle ondule à perte de vue sur 6 700 km, soit près d'un sixième de
la circonférence de la terre. Une légende initiée par des
astronautes disait qu'elle était visible de la lune, mais en réalité,
ces derniers l'avaient confondue avec le fleuve Yangzi. La construction de la grande muraille exigea le labeur de nombreux ouvriers pendant plusieurs siècles. Ce fut un travail colossal ! Plus
d'un million d'ouvriers périrent, dans des conditions exécrables.
Mais la muraille ne réussit jamais à contenir l'invasion de Gengis
Khan et des Mongols. Cependant, c'était un lieu stratégique qui permettait aux vigiles de signaler à la capitale les mouvements des troupes ennemies, en émettant des signaux de fumée depuis les tours de guet. Cette muraille était aussi une voie de circulation empruntée par les caravaniers qui échangeaient leurs marchandises d'Est en Ouest. Au 19ᵉ
siècle, la muraille tomba en désuétude, des pans entiers
s'effondrèrent et les villageois utilisèrent les matériaux pour construire
des bâtiments dans les fermes. C'est à la mort de Mao que les autorités entreprirent
de restaurer de larges tronçons, pour lui redonner toute sa
splendeur.
A notre réveil, c'est la stupeur, il a
neigé dans la nuit. Mais pas le choix, il faut y aller, car le lendemain, nous
partons pour la Corée du Sud. Nous prenons le premier
bus, direction la grande muraille. En arrivant sur les lieux, c'est un peu
la déception, un brouillard épais obstrue le panorama. Mais la
neige sur les remparts, la rend encore plus belle et mystérieuse.
Nous profitons, seuls, de cette incroyable merveille.
mardi 1 mai 2012
BEIJING (PEKIN) – TIAN'ANMEN – LA CITE INTERDITE – LE PALAIS D'ETE – LE TEMPLE DU CIEL . . .
Nous débarquons à la métropole
pékinoise, avec l'intention de profiter au maximum de nos derniers
jours en Chine. Nous nous installons dans une charmante guest house,
tout près de la place Tian'anmen, dans un hutong (ruelles
étroites). Ces quartiers, flanqués de Siheyuan (demeures
traditionnelles), sont l'emblème du vieux Pékin. C'est un peu l'âme de la capitale qui tente de résister à l'avancée
fulgurante de la modernité. Elles firent leur apparition après que
Beijing fut dévasté par les armées de Gengis Khan. Les hutongs sont orientés d'Est en Ouest afin de respecter les
préceptes du feng shui. Première visite, la célèbre cité
interdite. Nous
l'avions aperçue une première fois dans le film : le dernier empereur. Pendant 500 ans, elle fut interdite
d'accès, ce qui justifie son nom. Autrefois, y pénétrer sans autorisation se soldait par
une exécution immédiate.
Nous y accédons par la porte Qianmen,
puis par la place Tian'amen (porte de la paix céleste), où trône
le portrait de Mao. Elle couvre 40 hectares et serait la plus grande
du monde. C'est ici que Mao proclama la république populaire de
Chine. Elle fut le théâtre désolant d'une répression brutale, le
4 juin 1989, lorsque des chars et troupes armées en délogèrent des
milliers d'étudiants pacifiques. Nous avons en mémoire la célèbre
photo, prise par Jeff Widener, montrant l'homme qui voulait arrêter les chars.
Aujourd'hui, la place est cernée de policiers et truffée de caméras et les
sacs sont passés aux rayons X
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