Nous débarquons à la métropole
pékinoise, avec l'intention de profiter au maximum de nos derniers
jours en Chine. Nous nous installons dans une charmante guest house,
tout près de la place Tian'anmen, dans un hutong (ruelles
étroites). Ces quartiers, flanqués de Siheyuan (demeures
traditionnelles), sont l'emblème du vieux Pékin. C'est un peu l'âme de la capitale qui tente de résister à l'avancée
fulgurante de la modernité. Elles firent leur apparition après que
Beijing fut dévasté par les armées de Gengis Khan. Les hutongs sont orientés d'Est en Ouest afin de respecter les
préceptes du feng shui. Première visite, la célèbre cité
interdite. Nous
l'avions aperçue une première fois dans le film : le dernier empereur. Pendant 500 ans, elle fut interdite
d'accès, ce qui justifie son nom. Autrefois, y pénétrer sans autorisation se soldait par
une exécution immédiate.
Nous y accédons par la porte Qianmen,
puis par la place Tian'amen (porte de la paix céleste), où trône
le portrait de Mao. Elle couvre 40 hectares et serait la plus grande
du monde. C'est ici que Mao proclama la république populaire de
Chine. Elle fut le théâtre désolant d'une répression brutale, le
4 juin 1989, lorsque des chars et troupes armées en délogèrent des
milliers d'étudiants pacifiques. Nous avons en mémoire la célèbre
photo, prise par Jeff Widener, montrant l'homme qui voulait arrêter les chars.
Aujourd'hui, la place est cernée de policiers et truffée de caméras et les
sacs sont passés aux rayons X
(surtout si le chinois est mal habillé, la fouille est plus minutieuse) … On ne plaisante pas ! Nous payons notre entrée, pour une fois le prix n'est pas exorbitant et commençons la visite. La cité est une succession de cours et de palais. Le site est vraiment gigantesque. Nous ne pouvons pas pénétrer dans les palais, et nous devons jouer des coudes pour observer l'intérieur. La cour devant le palais de l'harmonie suprême pouvait contenir 100 000 personnes lors des grandes cérémonies. Sous la dynastie des Ming, 20 000 eunuques servaient l'empereur, sa famille et ses nombreuses concubines. Ce fut une visite vraiment impressionnante ! Pour clore cette journée, nous déambulons dans des hutongs proches des tours du Tambour et de la Cloche.
(surtout si le chinois est mal habillé, la fouille est plus minutieuse) … On ne plaisante pas ! Nous payons notre entrée, pour une fois le prix n'est pas exorbitant et commençons la visite. La cité est une succession de cours et de palais. Le site est vraiment gigantesque. Nous ne pouvons pas pénétrer dans les palais, et nous devons jouer des coudes pour observer l'intérieur. La cour devant le palais de l'harmonie suprême pouvait contenir 100 000 personnes lors des grandes cérémonies. Sous la dynastie des Ming, 20 000 eunuques servaient l'empereur, sa famille et ses nombreuses concubines. Ce fut une visite vraiment impressionnante ! Pour clore cette journée, nous déambulons dans des hutongs proches des tours du Tambour et de la Cloche.
Le lendemain, visite du palais d'été. C'était le refuge de la
cour impériale pour échapper l'été, à la touffeur
de la cité interdite. Le domaine comprend un immense lac, des
jardins, des temples, des pavillons et des galeries. La colline de la
longévité domine le lac Kunming. Nous découvrons aussi un bateau
en marbre, des temples bouddhiques et la rue de Suzhou.
En quittant
le parc, nous faisons un crochet par le site olympique, pour
apercevoir le fameux nid d'oiseau. Le site est gigantesque ! A l'image de la Chine moderne. Mais
lorsque nous pensons aux millions de gens expulsés, ça fait beaucoup
moins rêver ! Nous passons aussi devant l'opéra en forme de
méduse géante, qui avait fait scandale pour les mêmes raisons.
Les
jours suivants nous enchaînons les visites : temple du Ciel, temple des
Lamas, temple de Confucius … Nous saturons légèrement des
temples chinois ! Heureusement que nos en-cas dans les rues, nous
changent les idées. Cela fait souvent sourire les chinois lorsque
nous passons le pas de la porte et commandons un plat au hasard.
Dans l'ensemble, Pékin ne nous a pas vraiment séduits. A tous les coins de rues, des policiers, des caméras, des délateurs portant des brassards rouges surveillent.
C'est sûr, on se sent en sécurité, mais il manque un brin de folie.
Un pet de travers ou une critique sur les autorités et c'est la prison !
Tout est trop net, trop droit, comme s'ils voulaient cacher quelque
chose. On se croirait dans une ville témoin. Sur la place Tian
Anmen, le silence est pesant. En toile de fond le portrait d'un
dictateur qui a décimé près de 80 millions de personnes … et le comble, c'est qu'il soit toujours vénéré ! C'est pas possible que
cela dure ! Et à vouloir raser les hutongs et à expulser les
habitants pour y construire des buildings, la capitale perdra peu à
peu ce qui faisait son charme. A quand la nouvelle révolution des
campagnes chinoises ? Les tibétains montrent déjà la voie. En
revanche, le bon coté de la capitale, c'est que l'on peut encore
manger pour trois fois rien, se déplacer en métro pour une somme
dérisoire. Pour terminer notre séjour en beauté, il nous restait
le pingouin sur la banquise : la grande muraille de Chine !!!!
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