Dans l'avion il n'y a quasiment que des
jeunes couples iraniens, rentrant de vacances de Malaisie. Nous
sommes les seuls européens ! Mais ce qui nous frappe, seulement 20 % de la gente féminine portent le voile. Nous voyons
même certains jeunes iraniens se pavaner avec des mignonnettes
d'alcool fort. Autre chose étrange, nous avons le droit à un repas
gratuit. Normalement tout est payant chez Air Asia. Au moment
d'atterrir, toute la gente féminine dans un mouvement synchrone se
couvre les cheveux (comme un effet domino). Enora emboîte le pas.
Ce n'est pas le moment de se faire remarquer. Nous filons directement au
comptoir des visas avec nos papiers en règle. Nous avons dû
poiroter durant deux longues heures pour obtenir notre précieux
sésame et nous acquitter de 50 € chacun. Ce n'est pas qu'ils
soient débordés, mais il y avait un match de foot à la télé.
Durant l'attente, nous entendions un appel lancé par le point
information, nous demandant de nous présenter au comptoir.
Mais cela ne faisait en rien avancer le schmilblick. Le chauffeur de
notre hôtel s'impatientait.
C'était une première pour nous, avoir
un chauffeur qui nous mène à l'hôtel. En faite, pour obtenir son
visa, il est très fortement conseillé de posséder une réservation
sous peine de subir des tracas
administratifs. Et vu l'heure tardive, il n'y avait plus de transport public (2h00 am), donc l'option transfert, était une excellente idée. Youpi, nous avons nos deux semaines souhaitées !!! C'est parti pour la découverte de ce pays si décrié actuellement dans les médias. Moment amusant, une jeune coréenne fait partie du convoi. C'est sûrement bon signe pour notre périple. Nous sommes incroyablement bien accueillis par le gérant de l'hôtel. Il se met en 4 pour nous mettre à l'aise. Il est très heureux de voir des touristes français, venir découvrir son pays. Le premier mot que nous apprenons en farsi (langue du pays) est très simple : c'est « merci » comme chez nous. Il nous souhaite une bonne nuit et nous dit à demain pour nous donner des infos sur la capitale.
administratifs. Et vu l'heure tardive, il n'y avait plus de transport public (2h00 am), donc l'option transfert, était une excellente idée. Youpi, nous avons nos deux semaines souhaitées !!! C'est parti pour la découverte de ce pays si décrié actuellement dans les médias. Moment amusant, une jeune coréenne fait partie du convoi. C'est sûrement bon signe pour notre périple. Nous sommes incroyablement bien accueillis par le gérant de l'hôtel. Il se met en 4 pour nous mettre à l'aise. Il est très heureux de voir des touristes français, venir découvrir son pays. Le premier mot que nous apprenons en farsi (langue du pays) est très simple : c'est « merci » comme chez nous. Il nous souhaite une bonne nuit et nous dit à demain pour nous donner des infos sur la capitale.
Au petit matin, quelqu'un frappe à
notre chambre. C'est peut-être la police islamique ou un mollah qui
vient vérifier que nous sommes bien mariés car nous dormons dans la même
chambre ou voir si Enora porte bien son voile même pendant le sommeil ! Et non,
nous avions un frigo avec toute la réserve de beurre de l'hôtel ! Nous profitons de notre petit déjeuner inclus. Toute l'équipe est
aux petits soins. Nous établissons notre programme pour les prochains jours
à Téhéran. Mais la première chose importante de la matinée, fut
d'échanger notre argent. Mais pas question de le faire dans
une banque officielle, car au marché noir, le taux est beaucoup plus
intéressant. Nous étions prévenus, la négociation allait être
difficile. Nous quittons l'hôtel, et faisons nos premiers pas dans la
capitale iranienne. Nous sommes surpris du contraste, car à notre
arrivée au milieu de la nuit, le calme régnait dans la rue. Là,
nous sommes impressionnés par l'agitation. Et chose amusante, nous
sommes dans "la rue du pneu", les magasins proposent tous la même
chose.
Le gérant de l'hôtel nous avait prévenu, le seul danger à Téhéran,
c'est de traverser une rue. Et il avait raison, c'est l'anarchie sur
les routes. C'est la loi du plus fort, les feux tricolores ne servent
à rien ici. Chose étonnante, 70 % des véhicules sont des
Peugeot 405. Avec l'aide des passants
nous trouvons la rue du change. Ces derniers se faisaient une joie de nous aider. Première incompréhension
avec le premier changeur, nous avons l'impression de nous faire
flouer. En Iran, la monnaie officielle est le rial, mais quasiment tout
le monde compte en tuman. 1000 rials équivaut à 100 tumans. Mais
lorsque vous échangez une grosse somme et que vous n'êtes pas bien
réveillés et que l'on a omis de vous l'expliquer, vous criez au
voleur. Après avoir écumé les changeurs plus ou moins honnêtes,
nous en rencontrons un, fort sympathique, qui nous explique le
fonctionnement et de surcroît nous propose le meilleur taux de la
matinée. Chouette, nous sommes millionnaires, nous avons 10 millions
de rials en poche.
Dans la rue, nous sommes étonnés, de
nombreuses femmes laissent presque tomber le voile. Elles le
positionnent sur le chignon, la plupart sont très coquettes, mais
elles portent toujours des vêtements amples. Quant aux hommes, ils sont tous
habillés de vêtements très moulants. Le contraste est
étonnant ! Ils feraient un malheur dans la communauté gay.
Nous allons nous perdre dans le gigantesque bazar de la ville, chaque
rue a sa spécialité… près de 12 km² de boutiques ! Ça
grouille de partout. Nous débouchons sur le palais du Golestan,
littéralement le palais du jardin des fleurs. Un havre de paix dans
toute cette agitation. Quasiment seuls dans l'enceinte, nous visitons les différentes salles d'expositions et flânons dans
les jardins. Nous sommes éblouis par la qualité et les couleurs des
mosaïques. Nous prenons un bain de foule et allons nous rassasier. Nous sommes très déçus, nous pensions
retrouver la cuisine savoureuse du Liban. Nous trouvons
seulement des sandwicheries et des plats insipides. Mais malgré la barrière de la
langue, l'accueil reste très chaleureux.
Le lendemain, nous empruntons le métro, femmes et hommes peuvent se retrouver dans les mêmes wagons. Mais souvent les femmes restent groupées dans le compartiment qui leur est destiné. Nous
devions visiter le palais de Saad Abad, la résidence d'été du
Shah, qui s'étend sur un terrain de 104 hectares. Malheureusement,
il est fermé ce jour là. Nous nous rabattons sur le palais de
Niavaran, la seconde résidence du Shah qui s'ouvre sur le
mont Tochal (3964 m), où l'on peut skier l'hiver. Nous
visitons cette immense résidence, le Shah avait dû la quitter lors du
soulèvement du pays en 1979. Cette demeure est composée de différents musées et palais dont celui de Sahedqerameh. Le dernier
jour nous profitons pour découvrir le musée national des joyaux, qui se trouve dans le coffre fort de la banque centrale. Il contient des bijoux, des joyaux uniques au monde, d'une valeur inestimable. Chaque pièce est un chef d’œuvre ! Comme vous pouvez l'imaginer, le lieu est hyper sécurisé. Les joyaux de la couronne iranienne sont si précieux qu'ils servent de réserve à la monnaie iranienne, pour emprunter sur les marchés. Nous sommes
vraiment impressionnés par le nombre incalculable de joyaux, il y en
a tellement qu'ils ne savent même plus où les mettre.
Nous devions
quitter la ville le lendemain matin, mais notre super gérant, nous
conseille de prendre le train de nuit. Nous pensions qu'il allait
nous faire payer la chambre, car il était déjà 18h00 … même
pas !!! Il nous offre même un guide d'Iran. Une idée saugrenue
nous vient : « et si nous prenions le métro à l'heure de
pointe ». Avec nos gros sacs, nous déchantons rapidement.
Allez hop, demi-tour, un taxi sera une meilleure idée, si nous ne
voulons pas rater notre train. Nous arrivons sans encombre, avec
l'habituelle petite arnaque du taxi. Mais le prix reste dérisoire.
Un petit contrôle de passeport, et c'est parti pour un trajet de
nuit, direction Yazd.
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