"Rester, c'est exister : mais voyager, c'est vivre." Gustave Nadaud

lundi 18 juin 2012

DEUX JOURS A KUALA LUMPUR POUR DECOUVRIR LES TOURS PETRONAS


Après ce super séjour au Japon, nous débarquons à Kuala Lumpur, en Malaisie. Le changement de température nous surprend. On frôle les 40°, mais le plus gênant c'est le taux d'humidité très élevé. Nous posons nos bagages dans le quartier du triangle d'or, dans un hôtel des plus miteux, mais presque gratuit. Nous sommes surpris, car dans la rue, nous rencontrons des indiens et des pakistanais et peu de malaisiens. C'est avec grand plaisir, que nous allons nous restaurer dans un restaurant libanais. Quel plaisir de retrouver cette cuisine ! Mais nous avons eu les yeux plus gros que le ventre !!! Entre deux averses impressionnantes, nous prenons la direction des fameuses tours Petronas. Pour y accéder, nous
empruntons d'abord un tunnel extérieur, climatisé s'il vous plaît ! Puis un tunnel souterrain. Nous longeons d'innombrables boutiques avant d'accéder au hall principal. La fièvre acheteuse se fait sentir. Nous sommes un peu perdus dans cet immense gratte-ciel … Nous trouvons enfin la sortie principale, on se sent tout petit devant ce gigantesque édifice de 482 m de haut. Quelques infos en vrac : les tours jumelles ont été conçues par l'architecte argentin César Pelli et inaugurées en 1998. Six ans de travaux ont été nécessaires. Le nettoyage des 32 000 fenêtres necessitent deux mois de travail. Petronas, le mania du pétrole y a son siège. Boutiques et lieux de divertissements occupent un million de m². De nombreux films ont utilisé son décor. Et enfin Alain Robert a fait l'ascension d'une tour, mains nues !!!


             


         


       


Sur le chemin du retour, l'orage gronde et une pluie diluvienne s'abat sur la capitale. Nous nous réfugions dans notre hôtel, où l'ambiance est légèrement étrange. C'est décidé, nous changerons demain matin. Nous nous faisons plaisir en déjeunant dans le même restaurant libanais. Les propriétaires sont contents de nous revoir, et sont aux petits soins avec nous. Ils nous offrent même le dessert et un narguilé ! Le lendemain matin, changement de guest house. Nous négocions un bon prix, pour une chambre nettement plus confortable. Nous passerons la journée à nous balader dans le quartier indien, puis chinois, en empruntant le métro. Dans le quartier indien, on s'y croyait presque. Notre déjeuner nous transporte en Inde. Petite anecdote dans le métro. Nous achetons un ticket pour la station choisie, et une fois dans le monorail, nous changeons d'avis et souhaitons aller à la station suivante. Mais devant le portique, notre ticket est refusé … Normal ! Mais le problème c'est qu'il n y a pas de machine pour l'appoint. Un agent nous indique qu'il faut reprendre le métro jusqu'à la station choisie et acheter un nouveau ticket ! Pas encore au point leur système. Nous avions été tellement bien accueillis dans le restaurant de la veille, que nous sommes retournés une dernière fois chez nos amis libanais. Après un repas gargantuesque et des crises de fous rires, nous rejoignons notre hôtel.



Aux aurores, c'est le grand jour, car nous prenons l'avion pour l'Iran. Nous filons à l'aéroport en taxi. Une fois sur place et devant le panneau d'affichage, nous nous rendons compte que nous nous sommes trompés d'aéroport. Petit coup de stress, et nous ressautons dans un nouveau taxi. Nous arrivons juste à l'heure. Les hôtesses mettent un temps fou à nous accorder les billets d'avion. Car les Iraniens ne rigolent pas avec les formalités. Et nous nous évertuons à expliquer, que pour les Français, le visa peut s'obtenir à la douane iranienne. Mais l’hôtesse est dubitative ... Une fois nos billets en poche, nous devons encore retirer une somme d'argent en espèce. Car nos cartes ne fonctionnent pas en Iran (embargo américain). Évidemment, pas possible de retirer des dollars dans le distributeur prévu à cet effet. Nous retirons un pactole en ringit, la monnaie locale. Puis, c'est la croix et la bannière pour les échanger en dollars et en euros … comme par hasard c'est la pénurie aujourd'hui. Nous devons attendre que des étrangers échangent leurs pépètes ! Nous obtenons enfin tout notre change juste avant d'embarquer direction Téhéran.

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