"Rester, c'est exister : mais voyager, c'est vivre." Gustave Nadaud

mardi 12 juin 2012

KYOTO / LE MONT FUJI / TOKYO


Jour 5 : Découverte de Kyoto


Au petit matin, départ pour Kyoto. En quittant la famille, la grand-mère de Shoko nous remet un petit paquet contenant une surprise. Quelle délicate attention ! Nous saluons les parents de Shoko, qui sont charmants et très accueillants. Nous quittons l'île, en franchissant le détroit de Naruto, où la rencontre de la Mer Intérieure avec l'océan Pacifique génère des tourbillons impressionnants. Nous déposons nos affaires à l'hôtel, et allons découvrir Kyoto, ville qui est la cité gardienne de la culture traditionnelle japonaise. Nous visitons le Kinkaku-ji (pavillon d'or), l'un des monuments les plus connus du Japon, puis le temple emblématique de la ville : Kiyomizu-Dera. Le pavillon principal de ce dernier comprend une immense terrasse surplombant le flanc de la montagne, supportée par des centaines de piliers en bois. Le coucher de soleil sur les sakura en fleurs est magnifique, des touristes habillés en kimono (tenue traditionnelle japonaise), prennent plaisir à être photographiés. Avant de quitter les lieux, Mathieu et Shoko honorent la tradition, en buvant l'eau sacrée de la cascade Otowa-no-taki, supposée avoir des propriétés thérapeutiques.


     


            


       




         


       


       


       


       


       


Nous rejoignons les quartiers de Sannen-zaka et de Ninen-zaka, aux rues charmantes, bordées de vieilles maisons en bois, de boutiques et de restaurants traditionnels. Notre balade nous mène jusqu’au parc Mruyama-koen, où tous les habitants de la ville viennent, lors du Hanami (contemplation des fleurs) faire la fête et pique-niquer autour d'un shidare-zakura, le célèbre cerisier pleureur de kyoto. La floraison de cet arbre est le témoignage de l'expression momentanée de la beauté. Après toutes ces émotions, il était temps d'aller dîner. Nous patientons une petite heure pour obtenir une table en terrasse avec vue sur les sakura éclairés. Nous avons même aperçu une geisha ! Ensuite, petit festin avec des sortes de faritas, crêpes délicieuses, de la charcuterie et du vin … Nous continuons la soirée dans le quartier traditionnel (Ponto-cho) réservé aux plaisirs de la vie nocturne. Sur le chemin du retour, Mathieu et sa moitié nous abandonnent, et nous, nous décidons de nous arrêter dans un petit restaurant, savourer des brochettes et déguster du saké. Nous trinquons avec le patron et les clients présents. Ils sont très étonnés de nous voir là. A tel point que le gérant nous offre des kimonos. Ce fut une excellente soirée !!!


           


      


     


          


       

Jour 6 : En route pour le Mont Fuji


Réveil un peu difficile. Nous prenons le chemin du Mont Fuji. Le temps est nuageux, nous craignons de ne pas apercevoir le volcan emblématique du pays. Lorsque, soudain le majestueux volcan apparaît dans la brume. Nous étions tout excités. Nous sommes allés l'admirer d'un peu plus près afin d'immortaliser le moment, au cas où, le mauvais temps gâcherait la virée des prochains jours. Nous rejoignons un camping autour du lac Sai-ko, montons nos tentes et dînons, en espérant revoir le Fuji-san, car la pluie a fait son apparition.


           


       


       

 

Jour 7 : Cache-cache avec le Mont Fuji


Il a plu toute la nuit. Les nuages nous empêchent d’apercevoir le cône parfait recouvert de neige. Nous visitons un village traditionnel, le Sai-ko Iyashi-no-sato Nenba, qui avait été dévasté par une coulée de boue provoquée par un typhon. Aujourd'hui les maisons aux toits de chaume sont transformées en boutiques d'artisanat. La pluie nous poursuit, et toujours pas de volcan en vue. Nous en profitons pour nous arrêter au point informations, afin de dénicher un hôtel pour la nuit. Et là, c'est le drame, notre petit protégé, l'ordinateur, nous abandonne. Il ne veut plus rien savoir !!! Shoko nous trouve un hôtel, avec des chambres traditionnelles, typiques, garnies de tatamis disposés à même le sol. Pour nous détendre, nous nous rendons dans un onsen,  bains chauds gargouillant qui auraient des vertus thérapeutiques. On s'y balade tout nu, mais hommes et femmes séparés. C'est très relaxant de se délasser dans ces sources thermales … les japonais sont très friands de cette activité. Le pays en compte des milliers sur tout le territoire. A la sortie des bains, nous avons profité d'un fauteuil massant et d'un massage de pieds puis d'un bon petit repas dans l'enceinte. Nous croisons les doigts pour qu'il fasse beau le lendemain afin d'admirer le Fuji-san une dernière fois.


         


     


           


       

 

Jour 8 : Le splendide Mont Fuji


Debout à 6h00, nous apercevons brièvement le Fuji-san, puis très vite, la brume nous gâche le spectacle. Nous faisons rapidement nos bagages, et prenons la voiture pour trouver un point de vue au dessus des nuages. Après quelques minutes, nous avons franchi la barrière nuageuse, et là, moment magique, le mont Fuji culminant à 3 776 m, avec sa couronne neigeuse, il s'offre à nous dans toute sa splendeur … c'était magnifique … il était plus beau que jamais. Après ce moment privilégié, c'est le moment des adieux. Mathieu et Shoko nous déposent à la gare, direction Tokyo. Nous les remercions pour ce super séjour passé en leur compagnie.


       

       


Arrivés à la capitale, nous revolons de nos propres ailes. Un peu perdus dans le métro, nous finissons par trouver une chambre dans un Ryokan avec salon et onsen, un vrai petit appartement. Avant la fin de la journée, nous filons dans le quartier d'Akihabara, le quartier du matériel électronique, où des jeunes filles habillées de façon excentrique distribuent des prospectus. Nous n'étions pas ici pour nous rincer l’œil, comme certains pervers, mais pour trouver un médecin qui ausculterait notre netbook et qui serait d'accord de l'opérer. Après avoir écumé plusieurs magasins, nous trouvons un médecin qui veut bien ausculter notre ordinateur. Résultat, après une écoute attentive, l'oreille collée à l'appareil, tel un docteur avec son stéthoscope, il conclut que le disque dur a rejoint le paradis ou qui s'est réincarné, c'est selon votre religion. Malheureusement, notre fameux docteur ne veut pas l'opérer. C'est quand même un comble qu'un ordi japonais décède dans son pays d'origine et que personne ne veuille le sauver. Bon, nous verrons à Paris, si un sauvetage de photos est possible. Nous sommes tout même très contrariés par cette mauvaise nouvelle. Avant de rentrer, nous allons flâner dans le parc d'Ueno-koen et dans les rues commerçantes adjacentes. Moment rigolo, lorsque nous apercevons un vendeur qui interpelle les passants pour leur offrir jusqu'à 80 % de réduction sur les articles. Mais l'entrée du magasin est fermée par une cordelette. Donc, tout le monde se masse devant, et lorsque le vendeur estime qu'il y a assez de monde, lâche la corde et à partir de ce moment là, les hostilités commencent … c'est la ruée dans le magasin. Autre moment cocasse, lorsque nous distinguons des cols blancs tous alignés devant des machines à sous, pour gagner la grosse cagnotte avec la musique à fond les ballons. Déjà à l'extérieur, les décibels étaient insupportables !


               


     


       


Jour 9 : Effervescence à Tokyo


Un peu ébranlés par la mauvaise nouvelle de la veille, nous allons visiter le Sony Building et essayer les dernières nouveautés de la marque. Mais le cœur n'y est pas. De là, nous nous rendons au carrefour de Shibuya, rendu célèbre par la marée de piétons qui traverse cette intersection à quatre voies dès que le feu passe au rouge. Nous nous installons à l'angle du carrefour pour observer les mouvements de foule. Nous remarquons que de nombreux touristes font la queue pour faire une photo souvenir à côté d'une statue de chien. Nous restons interloqués devant la situation. Nous demandons à notre voisin, de nous expliquer. Dans les années 1920, un professeur possédait un chien qui venait l'attendre tous les jours à la station de métro de Shibuya. A la mort de ce dernier, son chien Hachiko, continua à venir l'attendre tous les jours jusqu'à ce qu'il meure à son tour, 11 ans plus tard. Les habitants du quartier, émus par sa fidélité, érigèrent une statue en sa mémoire. En repartant, nous découvrons par hasard un « food market ». Il tombait à point nommé celui-là pour nous remonter le moral, car des boulangeries françaises, des plats préparés rappelant les 4 coins du monde, s'y trouvaient. Nous rentrons dans notre somptueuse chambre, une détente dans notre onsen s'imposait avant de dévorer notre repas.


             


         


         

Jour 10 : Dernière balade au Japon


Grasse matinée, avant de quitter notre futon, puis balade à Jingu-bashi pour apercevoir les cosplay. Ce sont des jeunes filles qui se rassemblent et arborent un maquillage gothique, portent des kimonos à motifs punk ou des costumes de nonnes coquines ou d'infirmières. Mais que nenni, elles sont absentes ! Juste aperçu quelques tenues, mais rien d'excentrique. C'était plutôt les touristes qui étaient habillés de façon excentrique ! Nous nous rabattons sur une balade dans le Meiji-jingu, un sanctuaire érigé en l'honneur de l'empereur Meiji et à l'impératrice Shoken. Mais, il est temps de rentrer pour récupérer nos affaires et nous rendre à l'aéroport direction Kuala Lumpur.


       


          


       

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