"Rester, c'est exister : mais voyager, c'est vivre." Gustave Nadaud
A 21h00 notre train démarre, nous
sommes seuls dans notre wagon à étage flambant neuf. Tout le monde
est entassé au premier niveau. Nous ne cherchons pas à comprendre
la raison. Le train s'arrête en plein désert devant une mosquée …
c'est l'heure de la prière ! Nous passons la nuit à chercher
une position confortable. Nous avions enfin trouvé le sommeil vers
4h00 du matin. Mais les lumières s'allument, nous sommes déjà
arrivés. « Vous êtes sûrs ? Nous ne devions pas arriver
vers 7h00 ? » Nous suivons le mouvement, en attendant que
la ville se réveille, nous allons finir notre nuit dans la salle
d'attente de la gare. Vers 6h00, nous prenons un taxi et débarquons
dans la vieille ville. Première démarche, trouver une chambre.
Nous sommes seuls, la
ville dort encore. Une atmosphère enchanteresse nous
envahit. Nous sommes
Dans l'avion il n'y a quasiment que des
jeunes couples iraniens, rentrant de vacances de Malaisie. Nous
sommes les seuls européens ! Mais ce qui nous frappe, seulement 20 % de la gente féminine portent le voile. Nous voyons
même certains jeunes iraniens se pavaner avec des mignonnettes
d'alcool fort. Autre chose étrange, nous avons le droit à un repas
gratuit. Normalement tout est payant chez Air Asia. Au moment
d'atterrir, toute la gente féminine dans un mouvement synchrone se
couvre les cheveux (comme un effet domino). Enora emboîte le pas.
Ce n'est pas le moment de se faire remarquer. Nous filons directement au
comptoir des visas avec nos papiers en règle. Nous avons dû
poiroter durant deux longues heures pour obtenir notre précieux
sésame et nous acquitter de 50 € chacun. Ce n'est pas qu'ils
soient débordés, mais il y avait un match de foot à la télé.
Durant l'attente, nous entendions un appel lancé par le point
information, nous demandant de nous présenter au comptoir.
Mais cela ne faisait en rien avancer le schmilblick. Le chauffeur de
notre hôtel s'impatientait.
C'était une première pour nous, avoir
un chauffeur qui nous mène à l'hôtel. En faite, pour obtenir son
visa, il est très fortement conseillé de posséder une réservation
sous peine de subir des tracas
Après ce super séjour au Japon, nous
débarquons à Kuala Lumpur, en Malaisie. Le
changement de température nous surprend. On frôle les 40°, mais
le plus gênant c'est le taux d'humidité très élevé. Nous
posons nos bagages dans le quartier du triangle d'or, dans un hôtel
des plus miteux, mais presque gratuit. Nous sommes surpris, car dans la rue, nous rencontrons des indiens et des pakistanais et peu de malaisiens.
C'est avec grand plaisir, que nous allons nous restaurer dans un
restaurant libanais. Quel plaisir de retrouver cette cuisine !
Mais nous avons eu les yeux plus gros que le ventre !!! Entre
deux averses impressionnantes, nous prenons la direction des fameuses
tours Petronas. Pour y accéder, nous
Jour 5 : Découverte de Kyoto
Au petit matin, départ pour Kyoto. En quittant la famille, la grand-mère de Shoko nous remet un petit paquet contenant une surprise. Quelle délicate attention ! Nous saluons les parents de Shoko, qui sont charmants et très
accueillants. Nous quittons l'île, en franchissant le détroit de
Naruto, où la rencontre de la Mer Intérieure avec l'océan
Pacifique génère des tourbillons impressionnants. Nous déposons
nos affaires à l'hôtel, et allons découvrir Kyoto, ville qui est la
cité gardienne de la culture traditionnelle japonaise. Nous visitons
le Kinkaku-ji (pavillon d'or), l'un des monuments les plus
connus du Japon, puis le temple emblématique de la ville :
Kiyomizu-Dera. Le pavillon principal de ce dernier comprend une
immense terrasse surplombant le flanc de la montagne, supportée par
des centaines de piliers en bois. Le coucher de soleil sur les sakura en fleurs est magnifique, des touristes habillés en kimono (tenue traditionnelle japonaise), prennent plaisir à être
photographiés. Avant de quitter les lieux, Mathieu et Shoko honorent la tradition, en buvant l'eau sacrée de la cascade
Otowa-no-taki, supposée avoir des propriétés
thérapeutiques.
Nous atterrissons à Tokyo. L'accueil
n'est pas des plus cordial. Les douaniers nous enquiquinent, car nous
n'avons pas d'adresse à Tokyo. Nous tentons de leur expliquer que
nous prenons un bus de nuit, direction l'île de Shikoku. Nous allons à Kochi,
rejoindre le cousin de Julien, récemment marié à Shoko. Les douaniers sont légèrement intrigués. Pour nous justifier, nous leur
présentons notre ticket de réservation booké par Shoko. Dubitatifs,
ils nous laissent tout de même rentrer sur le territoire. Nous nous
dépatouillons et prenons un train jusqu'à la station de Shinjuku.
La valse des prix incroyables débutent : 80 € pour 1H00 de
train. A ce rythme, ils vont nous plumer ! La faim se fait
sentir, mais dans cette mégalopole de plus de 30 millions
d'habitants, pas évident de s'y retrouver. Nous optons pour
La météo est catastrophique, le
mauvais temps nous fait renoncer à notre traversée d'Ouest en Est
du parc Jirisan. Nous nous réfugions à Gwangju dans un love hôtel,
dans une chambre au top avec un rapport qualité prix imbattable. Nous ne nous laissons pas aller, et trouvons un supermarché pour
remonter le moral à un couple de français. C'est à dire : du
fromage, de la charcuterie, du pain et du vin !!! Le lendemain
de ce festin bien de chez nous, nous rejoignons Mokpo, une ville
portuaire qui occupe une petite péninsule s'avançant dans la Mer Jaune. Nous visitons la ville, qui n'est pas très attrayante, et
montons sur les hauteurs du parc Yudal pour apprécier une vue
panoramique sur la cité et la mer. Nous rencontrons de nombreux
étudiants coréens ... ces derniers sont très intrigués de nous voir ici.