"Rester, c'est exister : mais voyager, c'est vivre." Gustave Nadaud
Nous quittons, un peu à reculons, le
Cambodge pour le Laos. Un long trajet nous attend jusqu'à Pakse. Au
petit matin, nous prenons un mini van, lequel, pour une fois n'est pas plein à craquer. Nous faisons la rencontre de
Charles et Lisa qui commencent leur tour du monde. Premier changement à
Stung Trend (Laos), où nous poireautons un bon moment avant d'avoir un
autre bus. Car l'organisation est toujours au top. Nous n'avons pas
de billet, mais nous avons déjà réglé notre trajet. Et à chaque
étape, c'est tout un roman pour leur expliquer que nous avons déjà
payé. Donc après 3 heures d'attente, deux motos arrivent pour nous
conduire sur une nationale où passe le bus. On nous propose tout de
suite, pour 5 $ chacun au lieu de 4, de gérer les formalités de
visa pour le passage de frontière. Nous acceptons et donnons nos
passeports avec les 10 $. Chose assez incroyable, au passage de la
frontière, nous n'avons même pas besoin de descendre du bus pour
montrer notre bouille. Les douaniers tamponnent les passeports, à la chaîne, et repartent tranquillement jouer à la pétanque (très populaire au Laos). Enora
qui s'était endormie, ne s'est même pas rendue compte du changement
de pays. Nous faisons un nouvel arrêt, aux 4000 îles, certains passagers descendent. Nous avions décidé de ne pas nous arrêter, car
nous craignions que ce soit le summum de la cool attitude. En fin de soirée, nous arrivons à Pakse. En écumant les
guesthouses, nous retrouvons par hasard René et Julia, un couple
allemand avec qui nous avions sympathisé en Birmanie.
Nous fêtons
nos retrouvailles, et décidons de parcourir ensemble, le plateau
Boloven. Malheureusement, le lendemain matin, impossible
Nous disons adieux à la Thaïlande. A la sortie du train, nous faisons la connaissance de Bastien, qui pour voyager a vendu son entreprise florissante. Nous partageons un tuk tuk et évitons la première arnaque Thaïlandaise, une fausse douane qui vendait des visas Cambodgiens. Une fois la frontière passée, et notre visa en poche, nous nous attendons à la fête de l'arnaque. Et bien même pas ! Bien au contraire. Une navette gratuite, nous dépose à la station de bus. Le prix du bus est raisonnable, et une fois arrivés à Siem Reap, on nous propose un transport gratuit jusqu'à un hôtel de notre choix. Chapeau bas les Cambodgiens ! Nous nous installons dans une chambre super sympa à un prix défiant toutes concurrences. Mieux qu'en Thaïlande ! Et surtout leurs Milk-shakes sont encore plus délicieux que ceux dégustés à Bangkok. Pour ce premier soir, nous goûtons des spécialités Khmers, et surprise, elles sont servies avec de la baguette !!!! Nous n'allons pas tout de suite visiter Angkor, mais nous en profitons pour nous faire plaisir en achetant de la baguette, du fromage, de la charcuterie, des pâtisseries … un pur bonheur de pouvoir retrouver nos spécialités. C'était divin ! Car toutes ces saveurs commençaient vraiment à nous manquer. Nous en rêvions même la nuit … c'est pour dire ...
Nous quittons le merveilleux peuple Birman, sans avoir tout visité. D'une part parce que notre état physique nous a contraints à annuler les trekkings. Et d'autre part, plusieurs régions ne sont accessibles qu'en avion, donc circuits trop onéreux pour nous. Nous souhaitions visiter le site archéologique de Mrauk U, et aller à Kengtung, la capitale de la région du triangle d'or, puis faire une randonnée autour de Putao jusqu'au Phon Kan Razi, limite la plus orientale de la chaîne himalayenne, et découvrir l'archipel de Myeik, habité par les Moken, appelés les gitans de la mer.