"Rester, c'est exister : mais voyager, c'est vivre." Gustave Nadaud

vendredi 5 août 2011

LA VALLEE DE LA NUBRA

Nous louons une jeep avec 3 autres personnes (un indien et deux australiennes) pour visiter cette région ouverte depuis 1994 aux étrangers. Elle se trouve à la frontière du Pakistan et de la Chine. Pour y accéder, nous empruntons la route la plus haute du monde qui passe par le Khardong La (5602m).

          


Depuis plus de 50 ans l'Inde et le Pakistan se disputent pour établir un tracé définitif de leurs frontières. La cause étant le glacier Siachen. Tout au long du trajet, le paysages sont spectaculaires. Nous découvrons de larges vallées encaissées dans lesquelles 2 rivières serpentent (issues des glaciers du K2, deuxième plus haut sommet du monde).

             

       


Nous atteignons le village d'Hunder, une grande oasis au milieu des
dunes de sable. C'est surtout un piège à touristes, pour faire une balade à dos de chameau de Bactriane. Mais ces petites bêtes n'avaient pas l'air en très grande forme. Ensuite nous proposons à notre chauffeur d'aller visiter le Hunder Gompa pour découvrir une grande statue puis rejoindre le village de Turtuk pour apercevoir le Pakistan. Mais n'étant pas très coopératif, il fait mine de ne pas connaître. Et pour couronner le tout, le radiateur de la jeep nous lâche. Nous poirotons deux bonnes heures avant de rejoindre le village de Diskit.

         


Le chauffeur nous propose une guest house et le propriétaire tente de nous entuber royale. Nous en profitons quand même avant la tombée de la nuit pour aller contempler l'impressionnant Chamba (Bouddha Maitreya), et le Diskit Gompa accroché à un pic escarpé.

        


       


          


          


Nous poursuivons par la visite de Panamik et ses sources thermales sans intérêts (encore un touristland). Notre chauffeur comptait nous expédier rapidement à Sumur pour la prochaine visite. Mais nous nous voulions voir le lac sacré de Yarab Tso au cœur d'une colline décrit par Jean Louis Taillefer dans son guide pratique « Ladakh Zanskar ». Évidemment notre jeune conducteur ne le connaissait pas. Ne voulant pas nous contrarier une nouvelle fois, il s'informe auprès des locaux. Eurêka il vient de découvrir l'existence du lac et décide de nous y emmener. C'est avec plaisir que tout le monde a découvert ce lieu mystique et qui peut paraître magique car aucune source ni aucune rivière n'alimente le lac.

         


       


       


      


Nous terminons la soirée à Sumur dans une agréable guest house familiale en dégustant un savoureux repas traditionnel Tibétain.

          

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