"Rester, c'est exister : mais voyager, c'est vivre." Gustave Nadaud

lundi 11 juillet 2011

AMRITSAR

Après 17 heures de train nous arrivons à la gare d'Amritsar et sautons dans un risckshaw pour la vieille ville. Nous écumons les hôtels, et nous finissons par en trouver un un peu près correct. De là, nous allons visiter le temple d'or (le Gurdwara). Amritsar est le territoire des sikhs. Le temple d'or se dresse au centre d'un bassin sacré comme un gigantesque lingot scintillant.

     


Avant de rentrer nous avons déposé nos claquettes et emprunté des foulards, car hommes et femmes doivent avoir les cheveux couverts. Le temple était magnifique au milieu du bassin où de nombreux pèlerins de toute l'Inde se baignaient pour se purifier. Une atmosphère mystique se dégage du lieu, avec
les chants des prêtres qui psalmodient les livres saints des sikhs.

       


         


Nous sommes venus ici pour assister à la cérémonie de fermeture de la frontière indo-pakistanaise à Attari. La seule frontière ouverte entre les deux pays, mais qui ferme tous les soirs. Le spectacle a tenu toutes ses promesses... Pour accéder au site, il y a eu un mouvement de foule spectaculaire qui nous a projeté contre des barrières. Nous étions complètement écrasés, à la limite du malaise et de l'accident. Heureusement Julien a fait son maximum pour protéger le dos d'Enora. Au final quelques contusions et douleurs à la cage thoracique pour Julien. C'était du n'importe quoi, car juste après les gens devaient faire la queue pour la fouille. Et le faite d'être étranger, nous attitrait des places en VIP. Enfin de compte il n'était pas nécessaire d'être dans la mêlé. Que de frayeurs pour rien.


              


Durant la cérémonie, les indiens étaient déchaînés. Il y avait de la musique à fond les ballons, et un animateur pour motiver le public, des courses de drapeaux et des femmes endiablées qui dansaient, et pour finir un défilé militaire légèrement loufoque (VIDEO). Et du côté pakistanais c'était le même spectacle. Cela nous a paru un poil nationaliste et cela démontre bien le rapport de force entre ces deux pays.

            


Pour nous rapprocher du Ladakh, nous prenons le bus pour Manali, où nous trouverons enfin de la fraîcheur dans les montagnes.

1 commentaire:

  1. rhoooh dommage il manque la petite photo de ju avec les jolies chaussettes blanches montantes et le petit képi à la façon paon.... t'aurais été d'enfer dans cette tenue:))
    chicos

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