Nous débarquons à Saida (Sidon), fief de l'ancien premier ministre Rafic Hariri. Une ville au bord de la mer qui s'étend parmi les orangeraies et les bananeraies. Nous nous installons chez Madame Katia, dans un ancien couvent. Nous avons pris une carte de fidélité spécial couvent, peut être une reconversion en vue !
Nous visitons successivement le château de la mer (enfin de ce qu'il en reste), le musée du savon et le palais Debbané... en parcourant les nombreuses ruelles des souks. Après cette bonne journée de visite, nous apprécions de retrouver la sérénité de notre couvent. Mais c'était sans compter avec les bruits de feux d'artifices (au début on a cru que les affrontements recommençaient), et l'appel à la prière du minaret quasiment collé au couvent. Ce tintamarre nous a fait bondir du lit.
Le lendemain visite de Tyr (Sour) et ses nombreux vestiges archéologiques. C'est une station balnéaire très appréciée. Toutefois elle souffre incontestablement de sa position géographique : ancienne ville frontière occupée par Israël, et cité particulièrement touchée par la guerre de l'été 2006. Tyr reste encore jugée d'après les guides comme une des zones à risques du Liban. Mais cela ne nous semble pas justifiée. Tyr a été classée par l'Unesco sur la liste du patrimoine de l'Humanité.
Nous contemplons les 2 principaux sites une nouvelle fois sous un soleil de plomb. Dont l'hippodrome qui a été construit au II ème siècle. Celui ci a une longueur de 480 m et 160 m de large. Il est l'un des plus grands du monde Romain (ne reste plus grand chose). Ses gradins en pierre permettaient d'accueillir jusqu'à 20 000 spectateurs assis. Une balade dans les petites ruelles du vieux port, pour trouver un petit peu de fraîcheur, clôturera la journée (quartier Chrétien).
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