"Rester, c'est exister : mais voyager, c'est vivre." Gustave Nadaud

dimanche 1 mai 2011

VIVE LA RANDONNEE A BCHARRE

Enfin dans la montagne, accompagnés d’Éric un Bruxellois à l'appétit démesuré, rencontré dans le bus. Nous déposons nos bagages au Tiger House Hotel réputé pour ses parures de lit tigrées ou version léopard, sa patronne très hospitalière envers les Dollars, et visionnant les feux de l'amour en boucle mais en version Libanaise. Nous enchaînons de suite une balade vers une station de ski réputée(1h30 de montée) pour découvrir une réserve avec les fameux cèdres, cet arbre étant l'emblème du Liban. Un peu déçus, nous découvrons une petite centaine de malheureux cèdres rescapés. Hélas, vous n'aurez pas le magnifique cèdre en photo souvenir, mais son collègue ressuscité par un sculpteur. Avant de redescendre au village, Éric prend les commandes, direction le restaurant... après cet énorme festin... 3 boulettes de viande et 3 frites (voilà l'arnaque).

     


      




          


       


     


Retour au bercail pour apprécier une douche tantôt brûlante, tantôt glaciale (autre spécialité  Libananaise, sans oublier les nombreuses coupures de courant). Le soir même nous rencontrons Damienne, encore une belge. Une fois l'union Franco/Belge formée, nous décidons de découvrir le lendemain la Vallée de Kadisha. Après un départ très hasardeux, pour chercher l'entrée de la vallée (avec des indications contradictoires... ouf, on n'est pas les seuls... des allemands nous suivent en espérant qu'on trouve le chemin). Ce fut une belle journée, découvertes des monastères et des paysages très enrichissantes. Petit hic, nous avons dû rebrousser chemin, car nous n'avons pas trouvé notre point de chute. Nous n'étions pas les seuls, et nous avons formé un groupe d'égarés. 2 américains ont tout de même tenté de se frayer un chemin... nous ne savons pas ce qu'ils sont devenus. Nous finissons par nous entasser dans une voiture avec un conducteur à une main sur une piste délicate... surtout avec le changement de vitesse.


   

    

Après cette belle balade, nous clôturons notre rencontre en partageant un bon repas accompagné de vin dans un petit resto qui s’appelait « Bedo »... pas de confusion SVP. Hélas l'union précédemment formée se disloqua, commission Européenne oblige pour Éric (député Européen de la bonne frite), et Damienne défenseure des droits de l'homme (de nombreuses jeunes femmes Asiatiques sont employées comme domestiques).


     


Nous décidons de faire notre première randonnée en autonomie , en espérant trouver notre route jusqu'à la forêt d'Ehden. Pas de problème pour le début, nous connaissions le chemin... ensuite le doute s'installe devant un carrefour au dessus du monastère de Deir Qanoubine , nous optons pour le chemin jonché de crottes de chèvres (crottes fraîches d'après Julien à la suite d'une étude précise... 1 à 2 heures). Les kilomètres défilent sous nos crampons, jusqu'à l’ermitage d'hadshit. Manque de chance, nous n'avons pas pu rencontrer l'ermite car il priait (quelquefois il offre le thé aux visiteurs). La nuit allait tomber, il fallait trouver un endroit pour établir notre campement. Juste au dessus de l'ermitage, un lieu parfait mais interdit aux campeurs. « Allons y, nous n'avons croisé personne ».

   


     


Première nuit sous la tente... un peu fraîche, un réveil difficile dans un épais brouillard (VIDÉO). Et nous voilà repartis pour une nouvelle journée. Entre la carte et les infos contradictoires, on ne s'en sortait pas... nous choisissons la direction du monastère Saint Antonios. Après une longue descente, en espérant retrouver un sentier pour rejoindre Ehden, mais une fois sur place personne ne connaissait le chemin. Le prêtre, dans un français parfait, propose de nous aider à remonter à notre point de départ. Un fervent pratiquant se propose pour remonter les pélerins dans sa superbe BMW. Sur le trajet, nous avons eu le droit à des chants religieux... 10 signes de croix, 3 bénédictions... et en cadeau une photo d'un saint et un pendentif chacun. Après tout cela rien ne pouvait nous arriver. Une nouvelle fois nous retrouvons le bitume pour une longue marche. La protection nous accompagnant, nous arrivons dans un village juste avant une énorme averse de grêle... bien accueillis par les jeunes du village, un peu étonnés de nous voir marcher. Une éclaircie se présente... zou ! La nuit pointait le bout de son nez, ainsi qu'une nouvelle averse. La bénédiction oblige... un énorme 4X4 de luxe s'arrête sur le bas côté. Les occupants nous demandent de monter. Première réaction nous disons « non ». Ils insistent, deuxième refus de notre part. Enora dans sa parano pensait que c'étaient des militaires un peu zélés. Julien finit par comprendre que c'étaient les gérants de la Réserve, où nous devions nous rendre. Enora toujours sceptique, finit par se résigner. Désolés pour nous, n'ayant plus de chalets à proposer (tant mieux pas dans notre budget). Ils nous proposent de nous installer sur la terrasse couverte, et ils nous offrent le repas. Nous acceptons sur le champ. 


     


      

   


     


Le lendemain temps de chien (VIDEO), balade en forêt. Le temps ne s’arrangeait pas, et toujours pas de chalet disponible. Ils nous proposent de nous ramener au Tiger House... Ils avaient vraiment pitié de nous, mais nous ça allait très bien. Ce fut une drôle de randonnée. Le Tiger House étant complet, nous finissons par dormir dans la chambre des patrons.... quelle générosité !!! Une visite éclaire au musée Gibran, un artiste Libanais et nous quittons Bécharé pour Tripoli la deuxième plus grande ville du Liban.

1 commentaire:

  1. En tout cas, vous soignez toujours vos frequentations!! que du bon petit belge! on est fiers de vous :)

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